Création Automne 2027- Janvier 2028
écrit mise en scène Bérangère Jannelle
« Nous sommes la préhistoire de l’avenir. » MD.
AMAZING FRENCH TRIBU est un spectacle sur l’éveil de la pensée, de l’écriture, et sur l’engagement collectif.
Dans la guerre idéologique mondiale dans laquelle nous sommes plongé.e.s, je me suis intéressée à une constellation d’intellectuel·le·s et d’écrivain·e·s éveillé·e·s qui m’ont fondée. Ils.elles m’ont fait découvrir l’art, la pensée joyeuse et le pouvoir transformateur de l’écriture.
Marguerite Duras et Nathalie Sarraute, Jean Paul
Sartre et Simone De Beauvoir, Michel Foucault, Jacques Derrida et Roland Barthes. Bande, tribu.
Ils.elles sont là, sur un plateau. A la fois exigeant.es et familier.e.s tant ils.elles ont révolutionné une approche du monde, de la société, à travers l’écriture, la pensée, l’engagement collectif contre les systèmes de domination dont le fascisme, le nazisme ont été des marqueurs incontournables. Avec la pensée, la langue, c’est l’humain qui devait totalement se questionner, se repositionner. S’ouvrir à l’autre.
Mais quels liens de transmission peut-on aujourd’hui avoir avec celles et ceux qui ont inventé la modernité en révolutionnant leur art et en s’engageant ? Comment les rencontrer, les apprécier, les écorner s’il le faut mais en faisant vraiment connaissance avec eux ? Comment les partager, les transmettre, donner le goût ? Comment leur faire hospitalité sans les mettre sur un piédestal ?
Voici les questions que je me posais quand j’ai entendu dans une archive radiophonique, Sartre s’exprimé dans un brouhaha indescriptible à la Sorbonne en Mai 68. Il était largement le plus vieux, il avait déjà 63 ans et il disait ceci aux étudiants :
« Moi je suis là pour une réunion informelle. On m’a dit que vous en aviez assez des cours ex cathedra. On m’a dit que je pourrai répondre à toutes vos questions mais non pas que je ferais un cours comme j’en ai fait au lycée autrefois. Vous êtes ici pour changer l’université. Eh bah mettez moi au milieu de vous et posez-moi des questions. Nous sommes venus comme écrivains avec Marguerite Duras pour faire un dialogue. Je crois que nous pouvons nous mettre à votre service. Et nous voulons le faire mais pour cela il faut que nous nous soumettions très exactement à votre critique. »
C’est ainsi que j’ai eu l’envie de proposer un dispositif où les figures de cette bande serait invitées par une jeune femme de 20 ans, avec ses références d’aujourd’hui. Elle chercherait à comprendre, à savoir, à connaitre. Elle les observerait avec gaieté. Elle les bousculerait avec impertinence et délicatesse, leur poserait des questions, y compris des questions vaches, des questions qui tuent. Il y aurait donc là à travers elle un jeu de regard, et de superposition. Et une conversation permanente avec la salle.
Elle ferait le lien avec un public qui à un moment donné pourrait aussi poser toutes les questions qu’il veut. Pourrait aussi monter sur scène pour boire un verre et danser car penser est une fête, car écrire est une fête, car faire des révolutions est une fête.
Cette adresse à la jeunesse et cette transversalité joyeuse et transgressive s’impose pour moi et guide le spectacle.
Spectacle de grand plateau pour 6 comédiens et effigies.
Bérangère Jannnelle
Dossier complet à la demande:virginie@lepetitbureau.fr
AMAZING FRENCH TRIBU
écrit mise en scène Bérangère Jannelle
« Nous sommes la préhistoire de l’avenir. » MD.
AMAZING FRENCH TRIBU est un spectacle sur l’éveil de la pensée, de l’écriture, et sur l’engagement collectif.
Dans la guerre idéologique mondiale dans laquelle nous sommes plongé.e.s, je me suis intéressée à une constellation d’intellectuel·le·s et d’écrivain·e·s éveillé·e·s qui m’ont fondée. Ils.elles m’ont fait découvrir l’art, la pensée joyeuse et le pouvoir transformateur de l’écriture.
Marguerite Duras et Nathalie Sarraute, Jean Paul
Sartre et Simone De Beauvoir, Michel Foucault, Jacques Derrida et Roland Barthes. Bande, tribu.
Ils.elles sont là, sur un plateau. A la fois exigeant.es et familier.e.s tant ils.elles ont révolutionné une approche du monde, de la société, à travers l’écriture, la pensée, l’engagement collectif contre les systèmes de domination dont le fascisme, le nazisme ont été des marqueurs incontournables. Avec la pensée, la langue, c’est l’humain qui devait totalement se questionner, se repositionner. S’ouvrir à l’autre.
Mais quels liens de transmission peut-on aujourd’hui avoir avec celles et ceux qui ont inventé la modernité en révolutionnant leur art et en s’engageant ? Comment les rencontrer, les apprécier, les écorner s’il le faut mais en faisant vraiment connaissance avec eux ? Comment les partager, les transmettre, donner le goût ? Comment leur faire hospitalité sans les mettre sur un piédestal ?
Voici les questions que je me posais quand j’ai entendu dans une archive radiophonique, Sartre s’exprimé dans un brouhaha indescriptible à la Sorbonne en Mai 68. Il était largement le plus vieux, il avait déjà 63 ans et il disait ceci aux étudiants :
« Moi je suis là pour une réunion informelle. On m’a dit que vous en aviez assez des cours ex cathedra. On m’a dit que je pourrai répondre à toutes vos questions mais non pas que je ferais un cours comme j’en ai fait au lycée autrefois. Vous êtes ici pour changer l’université. Eh bah mettez moi au milieu de vous et posez-moi des questions. Nous sommes venus comme écrivains avec Marguerite Duras pour faire un dialogue. Je crois que nous pouvons nous mettre à votre service. Et nous voulons le faire mais pour cela il faut que nous nous soumettions très exactement à votre critique. »
C’est ainsi que j’ai eu l’envie de proposer un dispositif où les figures de cette bande serait invitées par une jeune femme de 20 ans, avec ses références d’aujourd’hui. Elle chercherait à comprendre, à savoir, à connaitre. Elle les observerait avec gaieté. Elle les bousculerait avec impertinence et délicatesse, leur poserait des questions, y compris des questions vaches, des questions qui tuent. Il y aurait donc là à travers elle un jeu de regard, et de superposition. Et une conversation permanente avec la salle.
Elle ferait le lien avec un public qui à un moment donné pourrait aussi poser toutes les questions qu’il veut. Pourrait aussi monter sur scène pour boire un verre et danser car penser est une fête, car écrire est une fête, car faire des révolutions est une fête.
Cette adresse à la jeunesse et cette transversalité joyeuse et transgressive s’impose pour moi et guide le spectacle.
Spectacle de grand plateau pour 6 comédiens et effigies.
Bérangère Jannnelle
Dossier complet à la demande:virginie@lepetitbureau.fr

