Direction artistique
Bérangère Jannelle
Bérangère Jannelle
Création 12, 14 et 16 mai 2013 – Théâtre Opéra de Limoges
Opéra comique en 3 actes de Daniel François Esprit Auber
L’année 1830 évoque plus souvent les Trois Glorieuses, la création de la Symphonie fantastique de Berlioz ou la bataille d’Hernani que la première du Fra Diavolo d’Auber à l’Opéra-Comique. Sur fond de choeurs militaires, on y voit un jeune carabinier aux amours contrariées gagner, par la capture d’un bandit dont le nom suffit à terroriser les foules, de quoi renflouer sa bourse et obtenir la bénédiction de son futur beau-père. De cette intrigue simpliste, Auber et Scribe tirent un ouvrage qui influencera profondément l’art lyrique français, à la postérité jalousée. Inspirés par la figure du célèbre insurgé napolitain pendu par les troupes de Napoléon en 1806, Michele Pezza, Auber et son librettiste choisissent de faire populaire, français et léger, et signent une partition d’une farouche énergie ponctuée de dialogues truculents.
L’adaptation de la partition originale par Thibault Perrine pour vingt et un musiciens placés sur scène en ravive le piquant et l’audace de la jeunesse, à l’image de l’équipe choisie par l’Opéra-Théâtre de Limoges. Benjamin Lévy, Révélation musicale 2005 du Syndicat de la critique dramatique et musicale, Prix Jeune talent-chef d’orchestre 2008 de l’Adami, aujourd’hui chef assistant des Radio Filharmonisch Orkest et Radio Kamer Filharmonie à Amsterdam, en assure la direction tandis que la metteur en scène Bérangère Jeannelle y imprime sa patte poétique, humoristique et théâtrale : projetée dans une station pour touristes fortunés en mal de loisirs, l’Hôtellerie de Terracine s’anime de chassés-croisés à la fois grinçants et légers, « où dans la comédie humaine résonne justement le sentiment humain ».
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Fra Diavolo
Opéra comique en 3 actes de Daniel François Esprit Auber
L’année 1830 évoque plus souvent les Trois Glorieuses, la création de la Symphonie fantastique de Berlioz ou la bataille d’Hernani que la première du Fra Diavolo d’Auber à l’Opéra-Comique. Sur fond de choeurs militaires, on y voit un jeune carabinier aux amours contrariées gagner, par la capture d’un bandit dont le nom suffit à terroriser les foules, de quoi renflouer sa bourse et obtenir la bénédiction de son futur beau-père. De cette intrigue simpliste, Auber et Scribe tirent un ouvrage qui influencera profondément l’art lyrique français, à la postérité jalousée. Inspirés par la figure du célèbre insurgé napolitain pendu par les troupes de Napoléon en 1806, Michele Pezza, Auber et son librettiste choisissent de faire populaire, français et léger, et signent une partition d’une farouche énergie ponctuée de dialogues truculents.
L’adaptation de la partition originale par Thibault Perrine pour vingt et un musiciens placés sur scène en ravive le piquant et l’audace de la jeunesse, à l’image de l’équipe choisie par l’Opéra-Théâtre de Limoges. Benjamin Lévy, Révélation musicale 2005 du Syndicat de la critique dramatique et musicale, Prix Jeune talent-chef d’orchestre 2008 de l’Adami, aujourd’hui chef assistant des Radio Filharmonisch Orkest et Radio Kamer Filharmonie à Amsterdam, en assure la direction tandis que la metteur en scène Bérangère Jeannelle y imprime sa patte poétique, humoristique et théâtrale : projetée dans une station pour touristes fortunés en mal de loisirs, l’Hôtellerie de Terracine s’anime de chassés-croisés à la fois grinçants et légers, « où dans la comédie humaine résonne justement le sentiment humain ».
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